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DEMI-JOURNEE 2012

 

L'autorité dans tous ses états.

 

 

 

Le discours contemporain nous alerte sur l'autorité qui est en crise dans la société, la famille, l'école et les institutions.

 

Les familles n'arrivent plus parfois à poser des limites à leurs enfants. Les adultes sont dépassés, les enfants agités, dits hyperactifs.

 

Dans les institutions, face aux débordements des enfants, face aux passages à l'acte des adolescents, aux transgressions, les professionnels peuvent se sentir en difficulté.

 

Comment a-border cette  violence que l'on peut entendre comme un appel ?

 

Comment poser un acte qui prenne sens et ne pas passer à l'acte en prenant des décisions intempestives ou irréversibles telle qu'une exclusion, par exemple, et permettre ainsi à ces jeunes, s'ils y consentent, de passer de la violence pulsionnelle à l'élaboration d'un possible ?

 

Nous étions confrontés à l'autorité avec quelquefois ses excès, aujourd'hui qu'est-ce-qui la légitime dans un temps où les sujets se veulent tous égaux sans référence à des places symboliques différenciées, où l'économie de marché pousse à des plaisirs immédiats et illimités ?

 

Inscrite dans le collectif, l'autorité n'est ni recours à la force ni prise de pouvoir.

 

Comment innover de nouvelles modalités de l'autorité ?

 

C'est de se soutenir de sa parole qui l'engage, et d'un certain idéal que le professionnel peut permettre aux usagers d'accepter les contraintes, les limites. Il occupe une fonction de transmission des valeurs (respect en tant que sujet et devoirs envers le collectif) et de régulation des modes de satisfaction compatibles avec le lien social. En acceptant d'y être lui-même assujetti, ne porte-t-il pas un autre regard sur ce qui pourrait faire autorité ?

 

Les professionnels, les équipes de direction sont amenés à inventer un savoir dire, un savoir faire au-delà d'un laisser faire ou d'un retour à l'autorité du temps du patriarcat.

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