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DEMI-JOURNEE 2008 

 

 

Protection de l'enfant, prévention de la délinquance ou contrôle social  

que deviennent les pratiques professionnelles ?

 

 

 

Les lois du 5 mars 2007 font de la prévention un outil de travail en direction des familles. La stratégie de la prévention des comportements délinquants associe un  repérage précoce des facteurs de risques chez l'enfant à celui des familles dites à risque. Cette visée généraliste pointe donc autant les parents que les enfants.
 

L'idéologie, les économies de coût et la clinique se confondent, on ne sait plus si on protège un enfant, si on évalue une famille, ou bien si on programme des dispositifs censés soutenir une société de plus en plus sécuritaire. Alors que demande-t-on aux professionnels : évaluer les difficultés familiales, donner des réponses aux « comportements insoumis Â» des enfants et des adolescents ou encore instaurer un contrôle social ?
 

Quand les mesures d'aide en amont échouent, le recours au placement familial ou à des lieux d'accueil sont généralement préconisés. Les professionnels sont souvent soumis à  une imbrication des situations sociales et de désordres psychiques voire psychiatriques, mais aussi à des situations complexes qui les contraignent à une multiplicité d'action  dans une certaine solitude.  

Comment s'y retrouver pour ne pas perdre la qualité du travail clinique, la singularité d'une situation, l'éthique du travail social ?

 

Aujourd'hui, une pensée présentée comme novatrice : le quantifiable, le sanitaire, l'hygiénisme, la seule prise en compte des besoins de l'enfant, contribue en fait à l'effacement du sujet.  Avec quelle boussole se repérer pour savoir - faire avec la commande sociale et  l'insistance répétitive des symptômes ? 

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